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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 23:23

BillyIdol40.jpgQue tous ceux qui approchent la quarantaine ou viennent de l’atteindre lèvent le doigt ! Pour la génération 70, l’arrivée à la quarantaine se passe a priori sans la fatidique crise promise, mais non sans dommages collatéraux… Expressions galvaudées ou travaillées dignes d’un ado dans un corps d’adulte, nostalgie du passé récent doublée d’un goût certain pour l’aventure, phases d’énergie débordante vite remplacées par un «statisme» ambiant, célibataire contraint retrouvant avec joie ou pessimisme le marché de l’amour… Non, le quarantenaire d’aujourd’hui n’est ni réellement un adulescent, ni un être psychotique dangereux, juste un être sensible en quête d’équilibre… Ce pour quoi il fait souvent preuve de la plus belle des drôleries !

 

 

Affligé(e) : affecté d’un mal physique, estropié, mal bâti, malade, personne éprouvant de l’affliction, à savoir, une épreuve qui cause une profonde douleur…

Nul besoin de détailler plus avant cette définition pour se rendre compte que le quarantenaire lutte, pour maintenir sa jeunesse encore présente, pour ne pas sombrer dans une décrépitude flirtante, pour conserver cette vivacité d’esprit propre à la génération suivante (sic !), pour se sentir vivre malgré tous les aléas de la vie, pour ne pas tomber dans le bourbier du quotidien mais sentir encore un peu plus longtemps de ce tralala tant aimé…

Notre nouvelle étude de mœurs se tournera donc vers une cible aussi affligée qu’affligeante, aussi empathique que dégénérée : j’ai nommé, les nouveaux quarantenaires !

 

Épisode 1 : La découverte de son corps

A partir de l’adolescence, le corps change… Ce n’est pas grave nous dit-on ! Acné débordant, bras disproportionnés par rapport aux jambes, seins qui poussent de façon désordonnée, libido incontrôlée… Toutes ces joies causent régulièrement une gêne indicible quand elles ne génèrent pas de moqueries déplacées de la part de ses congénères... Ce qui fit hier l’embarras des jeunots, fait aujourd’hui allègrement pouffer de rire le quarantenaire, très vite oublieux. Il faut avouer qu’il a lui-même d’autres chats à fouetter, tout concentré qu’il est à découvrir tous les trésors que la nature lui réserve pour cet âge dit la maturité.

La preuve par l’exemple.

Premier lieu des préoccupations : les intestins ! «J’ai le transit au taquet» est une phrase qui pourrait être communément entendue (d’ailleurs je ne l’invente pas), car aux désagréables phases de constipation succèdent des étapes fort gênantes de libération aussi sonore que filante… Pas tout le temps fort heureusement.

Pas à pas, on découvre des endroits inexplorés qui déraillent, des espaces insoupçonnés que l’on ne voudrait pas délabrés... Les yeux, les oreilles, les ovaires, la prostate (non quand même c’est trop tôt, mais la vigueur peut commencer à se faire attendre), les bourrelets, la tension, les effets du stress… tout peut être source de subite et indésirable révélation. Parfois même, des effets post ado rejaillissent : «Attends tu vas pas le croire, je bourgeonne, j’ai des pustules sur la tempe, ça pourrait être un eczéma purulent…» Vous l’aurez compris, ce n’est ni la modestie ni le sens des proportions qui étouffent le nouveau quarantenaire !

Pour pallier ces désagréments récurrents - liés souvent à un état psychologique défaillant -, on s’initie à la médecine douce, on se couche sur le divan, on redécouvre l’intérêt du sport, enfin, quand on le peut ! «Allez on va à la piscine, faut qu’on s’bouge, ça nous fera du bien : ah oui t’as raison, mais euh là non je peux pas, j’ai vraiment trop de poils sur les pattes.»

Sans oublier la sacro-sainte et indécrottable fatigue qui vous fait bien comprendre que vous commencez à avoir l’âge de vos artères… ou tout du moins celle de votre capacité mentale ! Et oui, finies les teufs à n’en plus finir, les soirées trop arrosées qui se finissent à l’aube, les nuits blanches (quand vous participez à cette dernière, vous tombez épuisé à maxi 3h du mat)… Sinon comptez bien une semaine pour vous en remettre et une humeur de chien que vous diffuserez allègrement à tout votre entourage !

Donc de deux choses l’une, soit vous sombrez dans le délabrement, soit vous vous ressaisissez et adaptez l’attitude correspondant le mieux à votre âge avancé. Mais on est jamais à l’abri d’une rechute ponctuelle !

 

Prochain épisode : les joies amoureuses

 

Bande son musicale : morceaux de l’année 1970… et de l’année 2010

 

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commentaires

Z
<br /> C'est déprimant, lol !<br /> <br /> <br />
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T
<br /> 15 minutes d'Hendrix, tu me prends par les sentiments!<br /> <br /> Par contre, Overblog ça fait peur:<br /> "Nous vous rappelons que vous êtes responsable du contenu des commentaires que vous publiez.<br /> Votre adresse IP (xxxxxxxxx) sera archivée."<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> hein quoi donc ? où ça ? avant de déposer un message ? ah oui c'est sûr, mais ça peut se comprendre...<br /> <br /> <br /> et 15 minutes d'Hendrix en effet ça ne se trouve pas sur tous les blogs, c'est la qualité ici monsieur <br /> <br /> <br /> <br />