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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 02:01

Bon ce soir je vais m’attaquer à un sujet qui me tiens à cœur. On ne va pas se la faire, on commence à bien  se connaître maintenant. Dans mon bestiaire mon thème d’étude préféré est le parisien. Quand je vous disais que le sujet était inépuisable. On trouve plusieurs spécimens qui ne manquent pas de nous surprendre.  Ce soir, j’ai pris dans mon album 2 échantillons qui méritent le détour. Le parisien, le vrai, enfin c’est ce qu’il croit. Et puis, le parisien est indissociable du banlieusard qui mérite tout autant notre attention. Mais n’attendons pas plus longtemps, rentrons dans le vif du sujet.

Les parisiens habitent Paris. Pour l’instant tout est clair pour vous. Personnellement, je dirais que les parisiens habitent l’Ile de France. Je vous sens perturbé. Eh oui le Parisien, le vrai, pense que Paris est le centre du Monde, que tout s’y passe, que c’est le seul territoire civilisé qui existe. Et oui le vrai parisien vit sur un périmètre isolé du reste de la France. Le périphérique est plus qu’une frontière. C’est la limite entre Paris et le désert français. Le fait d’aller en banlieue donne d’atroces migraines au parisien. Sans compter qu’en plus d’aller en terre hostile peuplée d’affreux sauvages on a du mal à se déplacer sans voiture. Oh bien sûr il y a les trains et le RER mais c’est dangereux, peu fiable et, une fois arrivé à la gare, vous n’êtes pas parvenu pour autant alors dans ce cas il faut être autonome en prenant son véhicule. Et puis quel intérêt d’aller en banlieue. On a tout à Paris. Les dernières fringues à la mode, les meilleurs téléphones portables, les cinémas, restaurants et magasins de tout et de rien. Bref autant dire que les modes se font et se défont à Paris. Tout ce que l’on pourra trouver en banlieue ne sera au mieux que le pâle reflet de ce qui se faisait le mois dernier dans la Capitale. Alors vous pensez bien, avant que ces nouveautés atteignent la province… Et puis le parisien est dynamique. Il parle un français entrecoupé de mot anglais qui le fait paraître au courant de tout , plein de fougue et d’entrain. Il aime la qualité, celle qu’on trouve à Paris. Bref le Parisien le vrai est nombriliste.  Sauf que,  son nombril ne se trouve pas au même endroit que chez nous. Il se situe sur la partie la plus rebondie de notre corps. Pour conclure on peut donc dire que le Parisien est un vrai trou du c…

Indissociable et tellement différent voici donc le francilien. Il n’habite pas l’Ile de France. Bon vous suivez ou pas, je vous ai déjà dis que c’était le Parisien qui habitait l’Ile de France. Le Francilien habite la Francilie. En fait ça n’est que pure sémantique car le Francilien n’est en fait qu’un banlieusard. Et le banlieusard n’est qu’un parisien frustré. Eh oui, si le banlieusard avait les moyens nécessaires, il habiterait Paris, mais ces finances limitées l’oblige à vivre en Banlieue.  Il a le même état d’esprit que le parisien. Paris est pour lui aussi le centre du monde. Mais voilà il doit d’abord s’y rendre et ce n’est pas gagné. Les transports en commun offrent une possibilité de déplacement mais vous devez envisager un parcours plus ou moins long qui userait les plus patients. Autre possibilité, venir en voiture. C’est sans compter les embouteillages et, la cerise sur le gâteau, trouver une place pour se garer. Le banlieusard se reconnaît assez facilement car il n’a pas l’aspect du touriste mais se déplace toujours avec une bouteille d’eau et éventuellement des sandwiches ou des gâteaux secs. En fait une fois arrivé, le banlieusard a perdu tout intérêt à ce qu’il venait faire à Paris car il est épuisé de son expédition. Il s’est énervé au moins 3 fois, s’est engueulé avec  sa  moitié et à failli se battre au moins 2 fois avec un co.… de Parisien qui se prend pour le trou du C… du monde. Là c’est le pompon. Le Parisien traite toujours le banlieusard avec condescendance, et ça, le banlieusard ne le supporte pas. Il en a déjà suffisamment chié pour venir jusque là, ce n’est pas pour se faire traiter de sous parisien non plus. Côté langage par contre, le banlieusard parle un patois, propre à son quartier de banlieue, coupé de verlan et de quelques mots de vocabulaires propres à la composition de son immeuble. C’est un code qui permet de reconnaître ses compatriotes et surtout de ne pas se faire comprendre de ses ennemis. Pour finir le banlieusard est un pauvre plouc qui croit qu’en copiant le Parisien il pourra un jour le dépasser.

 

Et oui pour nous pauvres provinciaux, nous ne faisons pas la différence. Non contents de vivre les uns sur les autres toute l’année, ils doivent avoir peur de se sentir seuls durant l’été car ils envahissent nos plages. Quel plaisir trouvent-ils à s’entasser les uns sur les autres, comme s’il ne faisait pas assez chaud comme ça. Décidemment ils sont fous ces parigots.

la fouine obsédée

caricature-parigot.jpg


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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 22:47

furet3.jpgPourquoi se cacher derrière un pseudonyme animal ? Pourquoi préférer la comparaison bestiaire à des signatures plus attractives pour le quidam commun appelé humain ? Le furet enfonce le clou et vous explique, après son ami la fouine, comment un nom issu du subconscient et déniché en quelques secondes, colle plus à la peau que n’importe quel titre outrancier aux valeurs limitées.

L’un de nos fidèles lecteurs se demande, à juste titre, s’il n’eut pas été judicieux de répondre aux questions suivantes au début de ce blog :

> Avec quoi se nourrissent la fouine et le furet ? La fouine (qui ronge encore son frein avant de s’attaquer aux vôtres) a déjà largement répondu à cette question et je m’y attellerai tout au long de cet exposé.

> Leur société est-elle plus nuisible que celle des hommes ? Je répondrai qu’assurément, l’espèce humaine est de loin la plus veule et la plus nuisible qui soit, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est nécessaire de prendre du recul pour observer cette race avec un œil neuf, neutre, à savoir un regard animal.

Le lecteur assidu précise également : «J'aime bien savoir aussi que le furet est également un outil pour déboucher les canalisations.» Tout en étant légèrement embarrassée par cette remarque, qui peut s’entendre à plusieurs niveaux, j’aime à penser qu’il a voulu indiquer par cette riche déclaration que le furet n’aura de cesse d’éclairer votre chemin d’observations bien senties et de décrasser vos neurones en soumettant à vos oreilles encore inexpertes ses expériences musicales les plus profondes.

Le site Wikipedia sera pour l’heure notre référence à peine détournée. Je cite : «Cousin domestique du putois, plus gros que la belette, mais plus petit que la fouine [ce qui est étrangement entièrement vrai dans la réalité qui nous concerne], le furet est comme lui un petit carnivore.» Il ne manquerait plus en effet que le furet se laisse aller à gober toutes les carottes médiatiques qui la submergent, délaissant par là son libre arbitre et sa liberté de pensée…

«Le furet est un animal social. Il aime partager ses activités, il est même souvent «collant». Vif, agile et doté d'une grande curiosité, il peut disparaître dans les endroits les plus invraisemblables et s'y assoupir un bon moment…»

Un solide besoin de la compagnie d’animaux de son espèce (voire d’autres à l’occasion telles que le chien ou le chat, curiosité oblige), l’envie de fureter de ci de là pour y piocher la substantifique moelle nécessaire à l’écriture de ces petits papiers que vous adorez tant, un besoin de repos irrépressible afin d’ingérer la somme d’informations utile pour vous resservir ici un vers rageur, là une diatribe à l’effet relaxant, là encore un éloge vertueux, voici donc ce qui motive avant tout le furet.

«Très joueur, il n'est pas plus agressif qu'un chien ou un chat.» Si le furet est motivé par le jeu, il est tout de même bien plus fin que les deux animaux sus-cités, qui ne sont pour lui que de pâles répliques de sa grandeur. Le jeu lui permet d’ailleurs régulièrement de prouver qu’il est vraiment le meilleur…

«Il intègre mal les punitions mais on peut arriver à l'éduquer par des récompenses.» Il est certes difficile à apprivoiser mais extrêmement fidèle (et même collant, on vous l’a dit, une fois adopté !). Pour éviter toute confusion de sens ultérieure, précisons tout de même qu’il n’est pas vénal. D’ailleurs, il n’a rien à vendre, alors comment pourrait-on l’acheter ?

Enfin, «le furet a un caractère bien trempé et est extrêmement têtu» : à ce propos, je préfère remettre les choses à leur place, avant que vous sautiez sur la brève occasion qui vous est donnée d’enfoncer ce frêle animal docile (mais mordant quand on l’emm----, ah mais !) : non, le furet n’est pas une bestiole irascible, il sait ce qu’il veut et fait ce qu’il faut pour l’obtenir. D’ailleurs, disons-le tout de go : le furet a toujours raison !

 

Le furet... qui n’a pas dit son dernier mot !

 

 

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 23:13

La rédaction de ce blog a commencé sur les chapeaux de roue mais on a oublié une chose essentielle : se présenter. Je suis la fouine. Un animal très intéressant sous plusieurs aspects. Il ne faut pas se laisser influencer par des expressions péjoratives dont nous affublent certaines personnes. Etre curieux comme une fouine a certains avantages. Ce qualificatif est pour moi une qualité plus qu’un défaut. Je vous aurais bien illustré tout cela par un dessin de Gotlib mais, dans sa Rubrique à Brac, il a omis de parler de moi. Je lui pardonne aisément car ainsi je peux donner libre cours à mes propos sans le plagier. Nous aborderons avant tout l’aspect physique de la Bête avant d’aborder dans un deuxième temps son caractère. 

 

Que dire sur la Bête ! Elle se caractérise par son pelage doux uniformément brun, hormis sa bavette blanche toujours immaculéé. Comparable à la martre elle n’a cependant pas la plante des pieds velue, ce qui est très pratique car quand vous marchez dans une crotte de chien (même de la patte gauche). Ce serait un peu trop dégueu à nettoyer tout ça. Et puis parlons en de la martre, sa bavette à elle est jaunâtre. Si ce n’est pas un signe de négligence ça ! Mais revenons à notre sujet, la Fouine. La chose oh combien admirable chez la fouine c’est la longueur de sa queue qui représente la moitié de sa taille totale. Non non je ne me vante pas c’est vrai. Ah j’en vois certain qui commence à sortir le double décimètre. N’exagérons rien ce n’est pas le Marsupilami non plus. De toute façon la mienne est velue de bout en bout histoire de toujours sortir couvert et de ne pas attraper froid.

 

Je vous sens dédaigneux et un tantinet jaloux. C’est sans doute cela qui fait que la fouine n’est pas toujours aimée par l’espèce humaine. Il est donc temps de décrire son caractère.

 

D’un naturel solitaire, son installation en ville l’amène à se sociabiliser en recherchant la compagnie de compatriotes. Durant les mois d’été la fouine est comme la cigale ; elle chante… A la recherche d’une compagne de sexe opposé ces mois sont très chauds pour notre mascotte. Ceci n’est pas toujours du goût de ses voisins. Signe de jalousie. Les gens n’aiment pas qu’on crie sa joie de vivre. Si on ne peut pas s’exprimer non plus !!!

Madame gardera quand même ses petits au chaud et n’accouchera qu’au printemps suivant. Pas bête la fouine !!! Ensuite elle s’en occupera telle une mère poule (sans doute un mimétisme du à la proximité qu’elle a avec cette animal qui lui pond chaque jour son déjeuner) jusqu’à l’automne suivant. Elle discute également beaucoup avec ses enfants. Si la communication n’est pas une qualité alors là je m’y connais pas. !! Ces petits sont aux dires de certains un peu remuant. Ils sont vivants tout simplement. Et puis c’est vrai que quand l’hiver arrive il faut bien se loger. Alors seuls livrés à eux mêmes ils se débrouillent. Donc ne vous étonnez pas de les trouver sous les capots de voitures. En plus elle ne choisira pas n’importe quelle voiture. Une Renault de préférence car les câbles de frein sont meilleurs. Les greniers sont aussi à sont goût. Il y a aussi des câbles à ronger pour s’amuser bien sûr et la laine de verre procure un nid bien douillé.

 

Vous voyez que ce petit animal est attachant… Cependant l’homme ne cherche qu’à l’exterminer. Pourtant à l’époque  romaine on était apprivoisé par les humains car nous débarrassions les habitations des souris et des rats pour en faire notre dessert. Bref vous voyez je vais vous en faire voir mais je suis sûr qu’il vous tarde déjà de lire la suite.

f_fouine01.jpg


signé : hihihi ben oui c'est la fouine 

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